tag:blogger.com,1999:blog-3684921446160308514.comments2022-03-01T12:55:38.036-08:00MÉMOIRE DE LÀ-BASHubert RIPOLLhttp://www.blogger.com/profile/04356052526508870479noreply@blogger.comBlogger126125tag:blogger.com,1999:blog-3684921446160308514.post-33646680354648085552019-01-04T09:49:35.170-08:002019-01-04T09:49:35.170-08:00Cher Monsieur Ripoll
Je viens de terminer la lectu...Cher Monsieur Ripoll<br />Je viens de terminer la lecture de votre livre « Mémoire de là-bas ». Ce livre m’a été offert par ma fille à ma demande. Elle a eu bien du mal à le trouver (édition épuisée) mais elle a réussi à en trouver un d’occasion. Tout ceci pour dire qu’inconsciemment, a débuté un travail de transmission de mémoire qui pourrait bien se poursuivre par un voyage en Algérie avec mes enfants.<br />Ce livre est, à bien des égards, passionnant et bouleversant. Je ne trouve pas comme l’affirme certains commentaires sur votre blog que vous êtes complaisant avec vos témoins et encore moins avec l’histoire de l’Algérie coloniale. Vous montrez de l’empathie ce qui est la « règle » quand on veut mener un entretien qui libère la parole. Même et surtout si on n’est pas d’accord avec certains témoignages, il ne sert à rien de porter un jugement. Il faut essayer de comprendre.<br />Je suis pied-noir, né en 1955 à Gaston Doumergue, aujourd’hui Oued Berkeche (ancien Département d’Oran). Je suis professeur d’histoire à la retraite maintenant. Longtemps, j’ai eu honte d’être pied-noir confrontant la mémoire familiale, très diverse par ailleurs, à l’histoire officielle.<br />J’ai entrepris très récemment de me réconcilier avec mes origines, grâce à votre livre notamment, car j’ai pris conscience qu’elles pouvaient aussi concerner mes enfants. J’ai le devoir mais aussi l’envie de transmettre cette mémoire de « là-bas », une mémoire apaisée et pourquoi pas joyeuse. J’ai beaucoup apprécié tout ce qui concerne la cuisine dans votre livre. Cette mémoire-là, très joyeuse, je n’ai cessé de la transmettre.<br />Merci pour ce livre.<br />Cordialement<br />Claude <br />Anonymoushttps://www.blogger.com/profile/05288077032707133510noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3684921446160308514.post-73236917302309834312017-10-20T08:56:29.601-07:002017-10-20T08:56:29.601-07:00Cher monsieur Pons,
Votre message me touche profon...Cher monsieur Pons,<br />Votre message me touche profondément. Peut-être pourrions-nous échanger à l'occasion du colloque "55 ans après l'exil..." organisé à Aix-en-Provence le 18 novembre 2017, dont vous trouverez le programme via https://55apreslexil.blogspot.fr.<br />N'hésitez pas à vous signaler au cas où vous assisteriez.<br />Bien cordialement.Hubert RIPOLLhttps://www.blogger.com/profile/04356052526508870479noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3684921446160308514.post-45088905259067028722017-10-19T09:52:41.272-07:002017-10-19T09:52:41.272-07:00Votre livre est un exorcisme. Je pèse mes mots. Ce...Votre livre est un exorcisme. Je pèse mes mots. Ces années de silence inter-générationnelles m'ont tellement pesé. J'avais 5 ans quand je suis parti, entassés dans les cales du "Ville d'Alger" avec mes grands-parents. Merci pour cette lecture que je compléterai avec plaisir au cours d'un échange qui me ferait le plus grand bien. J'ai vraiment l'impression que vous avez tenu la main de mon père pour écrire tous ces récits vécus, lui qui a toujours refusé de consigner son histoire et qui est parti comme tant d'autres.PONSnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3684921446160308514.post-14606713475581550882017-09-16T08:33:14.273-07:002017-09-16T08:33:14.273-07:00OBSERVATIONS SUR LE MASSACRE DU 5 JUILLET 62 A ORA...OBSERVATIONS SUR LE MASSACRE DU 5 JUILLET 62 A ORAN<br /> Si plusieurs ;auteurs dont Jean François Paya cité ci dessous ;sont partisans et démontrent que les désordres et le massacre d'Oran furent provoqués intentionnellement par la fraction dissidente (par rapport au GPRA) du FLN/ ALN venant du Maroc pour jouer "les pompiers pyromanes" et saboter la manifestation populaire commanditée par les partisans du GPRA :pour ne citer que les suivants l'Historien de "l'histoire du FLN" Gilbert Meynier ;non démenti par son coauteur Mohammed Harbi ;les divers journalistes d'investigation à Oran dont le précurseur Etienne Mallarde;GM Benamou:Le pére Delaparre témoins à Oran ,Guy Pujante (sur la "préméditation") Geneviéve de Ternant "agonie d'Oran" )Le sociologue historien Bruno Etienne:,(qui cite le groupe ALN venant du Maroc du village de "Dar El Kebdani "où était hébérgé A Bouteflika ! et surtout l'historien J jacques JORDI ("Un silence d'Etat") qui a eu accés par dérogation à des Archives Capitales (encore protégées à 60 ans !)<br />sans parler des recherches du cinéaste oranais JP Lledo: et des évocations prudentes d'autres historiens qui attendent toujours des preuves flagrantes ? où dénient sans plus de preuves contraires; comme J Monneret dans son livre "La tragédie dissimulée'avec un réquisitoire virulent mais non convainquant de la thése de Paya ! Conduisant à la remarque très justifiée que vous avancez sur<br />la "non responsabilité" ci dessus ! sauf à s'attaquer "aux apparences"la responsabilité des combats de l'OAS !<br />http://popodoran.canalblog.com/archives/2017/09/12/35667760.html<br />M Aresky "Membre du groupe de recherches sur le 5 juillet 62 à Oran"<br /> <br /><br /> M ARESKYnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3684921446160308514.post-55188233314257818972016-12-27T09:49:53.137-08:002016-12-27T09:49:53.137-08:00Merci Bernard pour votre témoignage. Ecrire permet...Merci Bernard pour votre témoignage. Ecrire permet de dépasser ses blessures, réparer celles reçues par les personnes chères - principalement les parents - et transmettre une mémoire à sa descendance. Je vous souhaite d'y parvenir pleinement et de vous accomplir dans votre écriture. Puis-je vous demander de prendre connaissance de la nouvelle enquête que je conduis et qui fait suite à celle pour Mémoire de là-bas. Vous trouverez le lien qui mène à l'ENQUÊTE SUR LA TRANSMISSION DE LA CULTURE, DE L'IDENTITÉ ET DE LA MÉMOIRE PIED-NOIRE en tout début de ce blog. Transmettez-là au plus grand nombre : enfants, parents, amis. Je vous remercie.<br />Au plaisir de faire votre connaissance.<br />Bien amicalement.<br />HubertHubert RIPOLLhttps://www.blogger.com/profile/04356052526508870479noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3684921446160308514.post-19403769071262800712016-12-26T15:49:12.761-08:002016-12-26T15:49:12.761-08:00Bonsoir Hubert,
Je suis né en 1953 à Oran et fier...Bonsoir Hubert,<br /><br />Je suis né en 1953 à Oran et fier d'être pied noir et cinquième génération à naître là-bas. Je vous remercie pour votre livre que j'ai "dévoré" et qui m'a fait beaucoup de bien. Je me suis rendu compte que je n'étais pas le seul à ressentir toute la souffrance de mes parents et grands parents.<br />Depuis trois ans que je suis à la retraite, je me suis lancé dans la généalogie. Sur mes huit arrières grands parents, j'ai six branches qui sont venus tentés l'aventure en Algérie. Je vais donc me lancer dans l'écriture de leur histoire pour expliquer aux plus jeunes de la famille certaines réalités dont personne ne parle jamais.<br />Merci encore à vous pour ce travail formidable.<br />Bien cordialement.<br /><br />Bernard.<br /> BernardVnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3684921446160308514.post-43130639367905937862016-11-12T01:34:17.294-08:002016-11-12T01:34:17.294-08:00Merci pour votre attention et vos efforts à faire ...Merci pour votre attention et vos efforts à faire connaître mon enquête dont, je m'y engage, vous connaîtrez les résultats. Hubert RIPOLLhttps://www.blogger.com/profile/04356052526508870479noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3684921446160308514.post-31702009317470591462016-11-11T14:04:51.806-08:002016-11-11T14:04:51.806-08:00Bonsoir Monsieur Ripoll, je viens de découvrir l&#...Bonsoir Monsieur Ripoll, je viens de découvrir l'existence de votre livre: "Mémoire de là-bas" par hasard. Je me suis renseignée à votre sujet (sur internet) car le GAMT, une association de généalogie, dont je suis membre depuis peu, m'a fait passer par mail votre:<br />"ENQUÊTE SUR LA TRANSMISSION DE LA CULTURE, DE L'IDENTITÉ ET DE LA MÉMOIRE PIED-NOIRE." Je ne peux pas remplir le questionnaire puisque je suis née avant 1962 mais mon frère, ma soeur plus jeunes ainsi que mes enfants vous le feront parvenir. La "psycho généalogie" me passionne bien que je n'y connaisse pas grand-chose mais je ressens tellement en moi la "présence" de mes ancêtres, de leur origine et de leur histoire, que le fait de savoir qu'un vrai psychologue étudie les racines pied-noires me remplit d'espérances. Je fais partie des "derniers nés là-bas" et je voudrais tant que cette mémoire se perpétue! Je vous remercie donc d'avance de votre travail. Bien cordialement. Corinne Mercadal walcohttps://www.blogger.com/profile/16348901949801574707noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3684921446160308514.post-90782894063777445842016-10-04T06:59:56.029-07:002016-10-04T06:59:56.029-07:00La nostalgie m' a tenu très longtemps lorsque ...La nostalgie m' a tenu très longtemps lorsque j'étais en France, puis le Mektoub a fait que je suis revenue chez moi en Algérie, je suis née à Skikda, jee suis la cousine de Mr Hubert RIPOLL Nos pères étaient frères<br />Je me souviens très bien du bazar tenu par ses parents de l immeuble Salor où ils habitaient<br />Je suis retournée à Philippeville MEMOIRE!!!!!! Je vis à Alger c est mon PAYS envers et contre tout Salutations LOUISEloudarsouni@yahoo.frnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3684921446160308514.post-53390315758221387672016-03-14T16:39:54.232-07:002016-03-14T16:39:54.232-07:00Merci Dame des Salines pour votre ressenti. Et si ...Merci Dame des Salines pour votre ressenti. Et si ce livre a ravivé des pans de mémoire enfouis, dites le autour de vous. Il y va de l'assistance à mémoire en danger. Tous devons jouer notre rôle de passeur de mémoire. Amicalement. Hubert Hubert RIPOLLhttps://www.blogger.com/profile/04356052526508870479noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3684921446160308514.post-88015218699947862192016-03-14T09:54:40.890-07:002016-03-14T09:54:40.890-07:00Bonjour Mr Ripoll
Et voilà...j'ai reçu le liv...Bonjour Mr Ripoll<br /><br />Et voilà...j'ai reçu le livre vendredi et dimanche je lisais les dernières pages! Émotions, gorge serrée lors de certains passages! Et des larmes. <br />Je vais en reprendre , tranquillement, la lecture pour intégrer certaines prises de consciences . <br />L'effet miroir vient refléter des pans de mon vécu enfoui sous le non dit familial....je ne savais pas d'où venait ce "manque" ressenti malgré des années de thérapie !!!! <br />Un grand merci pour votre engagement , pour vos compétences et pour la part du coeur qui accompagne ce chemin!<br />"La Dame des Salines" ...Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3684921446160308514.post-79850371164716323802016-03-08T14:39:47.122-08:002016-03-08T14:39:47.122-08:00Bonne lecture donc chère madame des Salines,
N'...Bonne lecture donc chère madame des Salines,<br />N'hésitez pas à commenter ce livre une fois que vous l'aurez lu.<br />Bien amicalement<br />Hubert RipollHubert RIPOLLhttps://www.blogger.com/profile/04356052526508870479noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3684921446160308514.post-54238923323209225212016-03-08T11:30:31.642-08:002016-03-08T11:30:31.642-08:00Bonjour,
Je découvre votre site aujourd'hui! ...Bonjour,<br />Je découvre votre site aujourd'hui! Et ça y est je viens de commander votre livre! Je l'attends pour le 12 mars 2016! En attendant je vais continuer à lire ces témoignages si touchant.j'ai 63 ans , mon père nous parlait "un peu" de l'Algérie. A son décès en 2012 j'ai ressenti un "vide" au delà de son absence! Comme un manque de racines! Pourtant j'ai depuis l'âge de 25 ans exploré la psychogénéalogie, le transgenerationnel, bien consciente de la blessure portée. <br /> Je suis mère de trois enfants et grand mère de deux petites filles et je me réjouis de découvrir votre livre qui va être un appui pour témoigner de cette mémoire . Un grand merci à vous et à toutes les personnes qui vous ont répondu présents! Je porte dans mon coeur mon village natal : Les Salines d'Arzew!Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3684921446160308514.post-59228681128630121542016-02-02T06:50:14.197-08:002016-02-02T06:50:14.197-08:00Je viens de finir votre livre que j'ai connu g...Je viens de finir votre livre que j'ai connu grâce à la page Facebook du CDHA. <br />Je fais partie de la deuxième génération, née à Alger en 1957.Je suis active en associations de pieds-noirs et m'étais déjà penché sur la problématique de la transmission de la mémoire.J'ai aussi fait un voyage"retour aux sources" qui a été un des moments forts de ma vie.<br />Je vous félicite pour cet ouvrage dans lequel l'essentiel est dit et mis en lumière,même s'il est impossible d'être exhaustif dans un thème aussi vaste..Véroniquenoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3684921446160308514.post-3435820044945656832014-10-27T12:53:07.670-07:002014-10-27T12:53:07.670-07:00Je viens de lire l'épilogue ajouté à la versio...Je viens de lire l'épilogue ajouté à la version poche de mémoire de là-bas. Je le trouve très beau (comme le livre d'ailleurs) et très instructif. Notamment ce qui concerne la façon de parler de "là-bas" à sa descendance. Un seul reproche cependant : vous êtes trop rapide et cela mériterait un long développement. Pensez-vous le faire un jour ?<br />Manuel né à El Biar en 1960.<br />Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3684921446160308514.post-75052090236736362692014-03-22T22:05:39.098-07:002014-03-22T22:05:39.098-07:00Hubert Ripoll à Nathalie Comparot
Je suis univers...Hubert Ripoll à Nathalie Comparot<br /><br />Je suis universitaire et je partage votre avis. N'oubliez pas cependant que les historiens sont aussi des hommes et des femmes et que le regard qu'ils posent sur l'histoire n'est pas nécessairement neutre parce qu'ils sont historiens. L'historien interprète des faits et pose un regard sur eux d'un "ici et maintenant" conceptualisé socialement.<br />Lisez par exemple "Sans valise ni cercueil, les pieds-noirs restés en Algérie" publié par deux historiens et préfacé par Benjamin Stora, historien "adoubé" de "l'Algérie". Vous verrez comment des historiens interprètent les chiffres. Au delà des chiffres il y a des thèses. Je suis sûr que le temps des historiens viendra… il viendra seulement. Attendons-le.<br />Hubert Ripoll<br />Hubert RIPOLLhttps://www.blogger.com/profile/04356052526508870479noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3684921446160308514.post-37087481346161949812014-03-22T07:20:13.143-07:002014-03-22T07:20:13.143-07:00Voilà, je viens d'achever la lecture. Même si ...Voilà, je viens d'achever la lecture. Même si toute la partie centrale du livre (chapitres 2 et 3) m'a moins interpellée, j'ai trouvé des explications et je comprends mieux certaines choses, aussi bien dans le caractère de mon père que dans le mien.<br /><br />En même temps, j'ai appris beaucoup, notamment autour de la notion de mère-patrie. J'avoue que c'est un concept auquel je n'ai jamais réellement réfléchi et qui me passe un peu au-dessus de la tête, le trouvant très IIIè République. Et finalement, c'est peut-être cet abandon et cette trahison dont ont été victimes les pieds-noirs qui me fait considérer cette question avec autant de distance. En revanche, je ne me vois pas m'expatrier, en aucun cas.<br /><br />Cependant, certaines réflexions dans la bouche de jeunes p234, me font froid dans le dos, car cela montre l'ampleur du travail à accomplir pour dépassionner le débat. Que des anciens parlent ainsi, passe encore. Mais de la part de jeunes, cela me choque, car ce sont eux, l'avenir et ils me donnent le sentiment d'être blessés dans leurs âmes, tout autant que leurs aînés qui, eux, ont vécu les faits. Or, comment apaiser les mémoires si même les plus jeunes n'y sont pas prêts ? <br /><br />Pour avoir étudié 4 ans l'Histoire à la fac, je peux dire que rigueur et objectivité sont les maîtres-mots de la discipline. Et même si en Histoire contemporaine le témoignage est intéressant, il n'en est pas moins à manipuler avec une précaution extrême, car il est forcément empreint de sentiments et de jugements et les années peuvent également l'avoir altéré, même s'il est donné en toute bonne foi.<br /><br />J'ai donc envie de dire : laissez les historiens faire leur travail en toute sérénité et faites-leur confiance. <br /><br />Nathalie Comparot, née VidalAnonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3684921446160308514.post-45374903598040727972014-03-21T06:06:45.244-07:002014-03-21T06:06:45.244-07:00Je viens de commencer la lecture de votre livre : ...Je viens de commencer la lecture de votre livre : j'en suis à la page 43. Mais il m'inspire déjà ! <br /><br />Je suis née à Paris, en 1974, et j'ai pour habitude de dire que je suis née de l'"union improbable d'un pied-noir d'origine espagnole et d'une Berrichonne". Je fais d'ailleurs tâche au milieu de mes cousins, avec ma blondeur et ma peau claire et j'ai le sentiment de ne pas tout à fait être comme eux, tous nés d'unions 100% pieds-noires. Mais, l'esprit aimant bien les contradictions, je me sens pied-noire, parce que nous avons les mêmes grands-parents, et ce même si ma famille paternelle est très dispersée et que je ne la connais que très peu voire pas du tout pour ce qui est de certains cousins. J'aime bien aussi me définir comme de "partout et nulle part", je trouve que ça me ressemble. En effet, née à Paris, j'ai déménagé plusieurs fois dans ma petite enfance et finalement, mes parents se sont fixés en Côte d'Or en 1982, quand j'avais 8 ans. J'aime bien y vivre, mais je n'y suis pas attachée. J'ai épousé un Côte d'Orien presque pur jus, et je l'envie, c'est clair. Pour nos enfants, j'ai d'ailleurs commencé la généalogie de sa famille, la mienne, au moins côté paternelle, étant trop compliquée.<br /><br />Dans les paragraphes "Naître fils et filles de pionniers" et "vivre sans racines", j'ai trouvé des éléments de réponse. Je pensais que ne me sentir jamais réellement chez moi était dû à ces déménagements. Or, j'ai compris que c'est plus profond. <br /><br />Mais une chose est sûre : un jour, je ne sais pas quand, j'irai à Oran, la ville où mon père est né, où mon grand-père et certains de mes oncles sont enterrés. J'irai sans lui, parce qu'il ne veut même pas y penser, mais accompagnée de mon mari et de nos deux fils. <br /><br />J'ai hâte de lire la suite. Je laisserai un commentaire dès qu'un passage m'interpellera. <br /><br />Nathalie Comparot née Vidal<br /><br />PS : à me relire, je sens ma gorge se nouer...Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3684921446160308514.post-41238295063735223632013-08-18T09:38:52.684-07:002013-08-18T09:38:52.684-07:00Hubert à Daniel,
Nous parcourons des chemins qui n...Hubert à Daniel,<br />Nous parcourons des chemins qui nous semblent uniques, puisque personnels, jusqu'au moment où nous nous rendons compte que nous n'étions pas seul. Votre témoignage me renvoie à celui d'un des lecteurs de MLB (qui m'a écrit directement) reçu récemment. Lui aussi s'est engagé pour une cause étrangère à celle de l'Algérie de ses parents. Voici ce qu'il m'a dit : <br />Quand je pense à tous ces silences, ces meurtrissures et aussi ces bonheurs disparus, que l'on devinait enfants et que l'on nous cachait, pour nous protéger certainement, mais qui revenaient comme des vagues de fond et affleuraient souvent, telles les îles mouvantes d'un archipel menacé de submersion. "J'ai mis du temps à réaliser que mon intérêt instinctif pour X (anonymé par moi) et sa diaspora me permettait inconsciemment de mettre des mots sur des maux, d'énoncer des traumatismes très similaires et d'analyser les chemins de résilience, mais aussi l'exigence de reconnaissance.<br />Je crois que le mot essentiel est là : reconnaissance.<br />Sans reconnaissance, on ne peut ni naître à soi-même et aux autres, ni renaître après l'abîme.<br />Quant au sentiment d'enfermement, de blocage et les cauchemars, enfant et adolescent ici en France (en pension de surcroît), je découvre là aussi que je n'étais pas le seul; nous étions des centaines de milliers à souffrir, chacun dans notre coin - même si ici et là mes parents, comme les autres, reconstituaient des bouts d'Algérie improvisés en pleine Auvergne ou dans cette Algérie de substitution du Roussillon.<br />Amicalement,<br />Hubert<br />Hubert RIPOLLhttps://www.blogger.com/profile/04356052526508870479noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3684921446160308514.post-54922152344571653082013-08-13T05:30:27.535-07:002013-08-13T05:30:27.535-07:00J'avais 10 ans lorsque je suis rentré d'Al...J'avais 10 ans lorsque je suis rentré d'Algérie un 4 juillet 1962. À La Maison nous avons observé à la lettre le « y penser toujours et n'en parler jamais ». J'ai bien réussi ma vie personnelle et ma carrière professionnelle. <br />Depuis l'âge de 25 ans, je me suis engagé dans un tas de causes historiques et sociales : Biafra, Cambodge, Rwanda et j'en passe... j'en ai fait mon métier au service d'O.N.G.<br />Il y a un an, une de mes filles m'a offert votre livre. Ce fut un coup de poing. Terrible. J'ai compris à quel point mes engagements pour toutes ces causes humanitaires étaient une façon de payer mon tribut à La mémoire de mon Algérie. Ne pouvant en parler, frappé d'un interdit de mémoire et d'évocation, j'ai été fidèle à ma manière. Quels détours !<br />Mémoire de là-bas m'a ouvert les yeux sur ma propre condition. Ce fut un voyage douloureux mais salutaire. Je vous en remercie.<br />Daniel, né à Oran<br />Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3684921446160308514.post-67981223295455787852013-08-09T13:24:28.596-07:002013-08-09T13:24:28.596-07:00Bonjour,
J'ai pas lu ton livre que je trouve p...Bonjour,<br />J'ai pas lu ton livre que je trouve pas en Algérie. ça m'intéresse mai je sais pas comment faire. Mon avis c'est que jamais vous devez partir. Jamais. pourquoi les sud africains il sont pas parti, parce qui avait Mandela et nous on avait le FLN. Si vous êtes pas parti on aura jamais la guerre comme on a eu apres et maintenant on était heureux avec vous. C'es sur l'Algérie elle pouvait pas resté francaise mais on aurai vivre ensemble comme ca. C'es un grand malheur. Nous aussi on a souffert. C'es pour ca que je veux lire ton livre. Pour me rappeler de vous tous et des bon momen. <br />Khaled, J'ai 58 an. j'habite à Skikda comme toi avant que tu pars. <br /><br />Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3684921446160308514.post-76479554607757904702013-07-29T14:55:05.910-07:002013-07-29T14:55:05.910-07:00Merci aux noms des nostalgiques des deux bords.Nou...Merci aux noms des nostalgiques des deux bords.Nous sommes la derniére genération et nous espéranons que nous enfants oublient cette guerre et reprenent comme avant.apropos,Alonzo fernand est de ce monde ou pas.Je vous signale que les pieds noirs d'Australie construisent ORAN etINKERMAN en souvenir de leur patelinAnonymoushttps://www.blogger.com/profile/15633428313891779453noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3684921446160308514.post-51956279630094104512013-07-28T06:53:03.064-07:002013-07-28T06:53:03.064-07:00J'ai découvert votre blog recommandé par un am...J'ai découvert votre blog recommandé par un ami qui ma dit vas y. Depuis j'ai acheté votre livre. J'avais bien juré que s'en était fini avec l'Algérie et tout mes revenu comme une monstrueuse gifle. C'est pour ça que j'écris à mon tour sur votre blog pour encouragé d'autre a le faire et pour qu'il lisent votre livre.<br />Alfred de Tizi Ouzou Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3684921446160308514.post-32403075226238853632013-07-28T02:01:57.671-07:002013-07-28T02:01:57.671-07:00Hubert à Ahmed,
Votre message me rappelle un émouv...Hubert à Ahmed,<br />Votre message me rappelle un émouvant moment, en octobre 2012, à Stora, lieu de mon enfance. Lieu interdit aussi car nous ne pouvions aller au delà du Phare. Miramar, le Ravin des lions, le Ravin des singes, la Grande Plage, autant d’interdits. J’ai expliqué à la fin de mémoire de Là-bas : « Lorsque nous sommes rentrés d’Algérie, j’ai souvent rêvé que je nageais pour dépasser une falaise qui surplombait la mer. Cette falaise se trouve à quelques kilomètres de Toulon, là où mes parents ont échoué. Elle porte le nom de « Terre promise »… J’ai souvent dit, sans en comprendre le véritable sens, que mes racines étaient là. Dans ces rêves, je croyais que derrière cette falaise j’arriverais en Algérie, mais après une nage qui me paraissait durer une éternité, je me réveillais en sanglots de ne pas l’avoir atteinte. Trente ans plus tard, revenant vivre dans le Sud, j’ai visité une maison qui était à vendre. Lorsque j’ai découvert, en ouvrant les volets, une autre falaise qui surplombait la mer, j’ai immédiatement su que je vivrai là. J’aime au delà de la raison ce cap qui surplombe la Méditerranée. Je m’y rends souvent, à la tombée du jour, pour me laisser envahir par la nuit, à la recherche d’un émerveillement des sens ; une sorte d’absolu. Je n’y vais que seul ou, exceptionnellement, accompagné de l’un de mes enfants. Un jour alors que je regardais, silencieux, le soleil plonger de l’autre côté de la Méditerranée, mon fils rompit mon silence : « On est ici chez nous » me dit-il. De quel « chez nous » parlait-il ? Et de quel « chez moi » l’entendais-je ? Je ne l’ai compris que par le pur des hasards, lorsque, il y a cinq ans, un ami algérien m’envoya une photo qui réveilla le souvenir d’une autre falaise. Celle de mon enfance où j’ai appris à nager, tout près de là où mes ancêtres ischaioles avaient débarqué. Ainsi, je revenais à Stora, accompagné de mon frère et d’Edmond, l’ami de mon enfance philippevilloise. Et voici ce qui m’est arrivé en quatre jours : <br />- Le premier jour, nous nous baignions à Miramar, lorsqu’un jeune Algérien – vingt ans au plus – nous apporta une assiette de trois Sarouels sur un lit d’oignons. Il nous tendit l’assiette et s’en alla s’en dire un mot. <br />- -Le second jour, nous nous baignons au Ravin des lions lorsqu’un autre Alégrien, à peine plus bavard et pas plus âgé que le premier, nous offrit trois grenades. <br />- Le troisième jour, alors que nous atteignions le Phare de Stora, une femme de mon âge engagea la conversation. J’eu juste le temps de mettre mon Iphone en marche pour enregistrer ce poème qu’elle récita d’une traite : « Français et Algériens/Nous avons un lien qui nous retient/ Pensons à construire le monde de demain/ et surtout vous les Algériens qui vivez au loin/ gardez les bons côtés, soyez certains/ oubliez les souvenirs lointains que nous ont tracé notre destin. Espérons une meilleure vie pour demain. Après tant d’années, on peut oublier et s’aimer comme on ne l’a jamais fait/ frères et sœurs, et ceux qui sont dans notre cœur/ ouvrons nos portes à nos amours/ en pensant au retour pour reprendre un jour le chemin de l’amour. » <br />- Le quatrième jour, nous étions à la plage Molo, lorsqu’un homme de mon âge m’accosta pour me parler de notre Algérie commune. Alors que je lui racontais notre exode et notre exil, il me dit à peu près ceci : « Pourquoi êtes-vous partis ? Crois-tu que nous n’ayons pas souffert de votre départ ?Lorsque les Moudjahidines venus du maquis ont “occupé” Philippeville – ce sont ses mots –, nous nous sommes sentis exclus de notre propre ville, étrangers et vous n’étiez plus là. »<br />C’est au cours de ces quatre jours, qui me reviennent sans cesse à la mémoire, que j’ai compris combien nous étions frères - je le dis sans emphase et sans pathos – mais que nous ne le savions pas.<br />Porte-toi bien Ahmed,<br />Amicalement <br />Hubert <br />Hubert RIPOLLhttps://www.blogger.com/profile/04356052526508870479noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3684921446160308514.post-22241043670685123192013-07-27T20:21:46.312-07:002013-07-27T20:21:46.312-07:00Il est 5 heure du matin et je repond avec plaisir....Il est 5 heure du matin et je repond avec plaisir.C'est par votre blog et les commentaires de vos lecteurs que j'ai connu votre blog.Donc,etant ancien Hussards et ancien gendarme,j'ai choisi de rester dans mon pays ce qui est logique aprés 132 ans vous avec pensé que vous étes Francais et moi reciproquement Algerien.J'aurais souhaité un accouchement sans douleurs mais il en a été auytrement.Certains sont chez maman et d'autres chez papa mais il n'en demeure pas moins que nous sommes fréres et souers.Salut a tous les Trezeliens qui sont vos lecteurs et je souhaite que mon ami d'enfance que je cherche en vain soit parmi eux .Il s'agit d'ALONZO FERNAND de Trezel(Tiaret)Que celui qui le connait et s'il est encore de monde lui passe le bonjour.AZEDDINE AhmedAnonymoushttps://www.blogger.com/profile/15633428313891779453noreply@blogger.com